Essai sur l'éducation de la noblesse. Par M. le Chevalier de **. Nouvelle édition corrigée & augmentée. BRUCOURT (Chevalier de) Edition de 1748

Essai sur l'éducation de la noblesse. Par M. le Chevalier de **. Nouvelle édition corrigée & augmentée.

BRUCOURT (Chevalier de)]

 

• Libraire : Librairie Historique F. Teissèdre (PARIS, France)
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Détails bibliographiques

Titre : Essai sur l'éducation de la noblesse. Par M....
Éditeur : Paris, Chez Durand, Chez Pissot fils
Date d'édition : 1748

 

Description : 2 vol. in-4, XIV-[2]-392-[34] pp. et [4]-388-[32] pp., frontispice allégorique, vignettes placées en bandeau et vignettes sur les pages de titre gravés, veau granité, dos à nerfs ornés de caissons fleuronnés dorés, pièces de titre et de tomaison, triple filet en encadrement sur les plats, armes en écoinçon et armes de Mérard de Saint-Just au centre, tranches dorées (reliure de l'époque). Édition de luxe in-8 réimposée au format in-4, augmentée sur l'originale parue en 1747 sans l'aveu de l'auteur et fautive. Au XVIIIe siècle, une grande partie de la noblesse était pauvre et inculte. D'où une foule de problèmes : maintien de son rang, emploi, mariage dans un groupe social. À partir de sa propre expérience, le chevalier de Brucourt réfléchit donc sur "la manière de réparer les défauts de l'éducation" nobiliaire et sur les moyens de rendre les jeunes gens aptes aux devoirs attachés à l'état militaire auquel ils sont destinés. "Il y a beaucoup de nobles à qui la modicité de la fortune ne permet pas de faire toutes les dépenses de l'éducation que je propose". Brucourt dresse un plan d'éducation encyclopédique, avec la pédagogie appropriée à chaque matière : religion, langues mortes et vivantes, sciences (mathématiques, physique), histoire et géographie, héraldique, philosophie, rhétorique, musique, exercices du corps. Il traite ensuite de la politesse, avec de jolis exemples de civilité, du choix d'un état, celui de militaire est préconisé, et, conclusion attendue, du mariage. Parmi nombre d'aspects novateurs, soulignons l'importance accordée, dans la foulée de Rousseau, aux exercices physiques. Très bel exemplaire aux armes du fastueux bibliophile Simon Pierre Mérard de Saint-Just (1749-1812), provenance rare et recherchée. L'écu d'azur à trois bandes de vair, avec la devise l'Honneur et l'Amour, est soutenu par deux singes. Maître d'hôtel du comte de Provence jusqu'en 1782, immensément riche, il donna dans les lettres, et, comme sa femme, tirait à tout petit nombre ses plaisants opuscules qu'il réservait à ses amis (La Biographie universelle de Michaud en donne la liste). Son importante bibliothèque était reliée par les meilleurs artistes de l'époque et il en fit tirer le catalogue à 25 exemplaires. C'est celui d'un mythomane qui "rêvait sa bibliothèque". Barbier, II, 228. O.H.R.,100. N° de réf. du libraire 139208

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