L'art France Farago dimanche 02 janvier 2011 10h05 L'art France Farago Tweet L'artFrance Farago Etude (broché). Paru en 01/2011 En Stock- Expédié sous 24h Pour être livré le mardi 4 janvier, commandez avant demain 13h et choisissez la livraison express. POUR COMMANDER Cet ouvrage tente de comprendre la révolution sans pareille qui s'est opérée dans les arts au XXe siècle à partir d'une généalogie de la modernité. L'Antiquité est analysée en ce qu'elle a légué à l'Europe les outils traditionnels de sa réflexion sur l'art. L'auteur met en lumière la logique qui a gouverné, par deux fois dans l'histoire occidentale, le passage d'un art anthropocentré, induisant le recours à la perspective, tenant compte du spectateur, à un art théocentré où disparaît tout point de vue singulier : la période qui va du Bas-Empire jusqu'à la fin du Moyen Âge et notre XXe siècle succèdent ainsi respectivement à la perspective antique et aux siècles issus de la Renaissance. La pensée de Plotin, reprise au XIXe siècle, constitue le fondement philosophique de ces transitions. La modernité dans les arts est née de la répudiation de l'imitation de l'apparence. Les grands peintres abstraits (Kandinsky, Mondrian, Malévitch), faisant tous référence à une réalité ontologique suprême, ont opéré logiquement le passage de la forme à l'informel, du figuratif à l'abstrait, de l'objectif au non-objectif. Leur art n'a plus la fonction de représenter le réel mais de convoquer le regard à des exercices capables de donner le sentiment de la Présence. L'art dit « contemporain », enfin, enregistre la clôture de l'épisode moderne, se distinguant par un refus ostentatoire du beau, le refus de plaire et, parfois, de durer. Il met l'homme face à face avec la réalité dénudée, le fait brut que quelque chose soit. France Farago, agrégée de philosophie, professeur en Première supérieure au lycée Chaptal, a récemment publié chez Armand Colin Le Langage(1999), La Nature (2000), La justice (2002). La représentation et l'apparence. La pensée de l'art dans L'Antiquité : une esthétique de l'imitation. Plotin et le Bas-Empire : la mystique guidant l'esthétique. L'ordre plastique de la Renaissance. L'espace baroque : perspective sur l'infini au XVIIe siècle. Kant et le jugement de goût. L'esthétique idéaliste : Schelling et Hegel. La crise de la représentation : Paul Klee (1879-1940). Le sacrifice de la forme. Tarkovsky ou l'icône du cinématographe. L'art contemporain ou les exercices du regard. L'ontologie du visible de Merleau-Ponty. Lien permanent Catégories : L'art France Farago 0 commentaire
dimanche 02 janvier 2011 10h05 L'art France Farago Tweet L'artFrance Farago Etude (broché). Paru en 01/2011 En Stock- Expédié sous 24h Pour être livré le mardi 4 janvier, commandez avant demain 13h et choisissez la livraison express. POUR COMMANDER Cet ouvrage tente de comprendre la révolution sans pareille qui s'est opérée dans les arts au XXe siècle à partir d'une généalogie de la modernité. L'Antiquité est analysée en ce qu'elle a légué à l'Europe les outils traditionnels de sa réflexion sur l'art. L'auteur met en lumière la logique qui a gouverné, par deux fois dans l'histoire occidentale, le passage d'un art anthropocentré, induisant le recours à la perspective, tenant compte du spectateur, à un art théocentré où disparaît tout point de vue singulier : la période qui va du Bas-Empire jusqu'à la fin du Moyen Âge et notre XXe siècle succèdent ainsi respectivement à la perspective antique et aux siècles issus de la Renaissance. La pensée de Plotin, reprise au XIXe siècle, constitue le fondement philosophique de ces transitions. La modernité dans les arts est née de la répudiation de l'imitation de l'apparence. Les grands peintres abstraits (Kandinsky, Mondrian, Malévitch), faisant tous référence à une réalité ontologique suprême, ont opéré logiquement le passage de la forme à l'informel, du figuratif à l'abstrait, de l'objectif au non-objectif. Leur art n'a plus la fonction de représenter le réel mais de convoquer le regard à des exercices capables de donner le sentiment de la Présence. L'art dit « contemporain », enfin, enregistre la clôture de l'épisode moderne, se distinguant par un refus ostentatoire du beau, le refus de plaire et, parfois, de durer. Il met l'homme face à face avec la réalité dénudée, le fait brut que quelque chose soit. France Farago, agrégée de philosophie, professeur en Première supérieure au lycée Chaptal, a récemment publié chez Armand Colin Le Langage(1999), La Nature (2000), La justice (2002). La représentation et l'apparence. La pensée de l'art dans L'Antiquité : une esthétique de l'imitation. Plotin et le Bas-Empire : la mystique guidant l'esthétique. L'ordre plastique de la Renaissance. L'espace baroque : perspective sur l'infini au XVIIe siècle. Kant et le jugement de goût. L'esthétique idéaliste : Schelling et Hegel. La crise de la représentation : Paul Klee (1879-1940). Le sacrifice de la forme. Tarkovsky ou l'icône du cinématographe. L'art contemporain ou les exercices du regard. L'ontologie du visible de Merleau-Ponty. Lien permanent Catégories : L'art France Farago 0 commentaire