dimanche 16 janvier 2011 12h09 Survivants , T1 Survivants Léo Bande dessinée (cartonné). Paru en 01/2011 Tweet Survivants , T1SurvivantsLéo Bande dessinée (cartonné). Paru en 01/2011 En Stock- Expédié sous 24h Pour être livré le mardi 18 janvier, commandez avant demain 13h et choisissez la livraison express. POUR COMMANDER Survivants Leo Dargaud Bande dessinée Après Aldébaran, Bételgeuse et Antarès, Leo explore un nouveau monde à travers la saga de personnages inédits, confrontés à une planète inconnue et à ses habitants aux intentions mystérieuses. Bestiaire fascinant, relations complexes entre les protagonistes, sens de la narration : un récit d’anticipation qui se situe en droite ligne de la saga d’Aldébaran…On ne présente plus Leo. Ce dessinateur d’origine brésilienne, ancien militant politique dans l’Amérique du Sud des années 70, contraint de quitter son pays pour fuir la dictature militaire, finit par trouver refuge en France au début des années 80 pour se consacrer à son rêve de toujours : la bande dessinée. Après différentes collaborations et séries, à l’image de Trent scénarisé par Rodolphe, il se lança au début des années 90 dans son grand projet : un récit d’anticipation teinté d’une réflexion sur la politique et la religion, reflet des préoccupations et de l’engagement de son auteur. Aldébaran était né, et le Leo que nous connaissons avec. Aldébaran n’est pas une histoire de science-fiction comme les autres. Comme l’écrit Moebius, auteur d’une préface à l’édition intégrale, « pas de délire post-atomique, pas de combats au canon laser dans le vide glacé, pas de mutants dotés de super-pouvoirs ». Aldébaran et les séries qui lui ont succédé, Bételgeuse et Antarès, séduisent le lecteur par la proximité de leur univers avec le nôtre, renforçant ainsi la crédibilité du récit et le sentiment d’identification à leurs protagonistes. D’autant plus que le graphisme de Leo, privilégiant la lisibilité et la simplicité, ne donne jamais dans la surenchère ni dans l’esbrouffe. Moebius, encore lui, parle à son sujet d’une « indifférence malicieuse à la virtuosité ». L’imagination inépuisable de Leo, ses créatures animales étonnantes, la forte personnalité de Kim, sa jeune héroïne : autant d’ingrédients qui, conjugués avec une description fine des rapports humains, allaient assurer le succès de ses sagas. Leo est de retour avec une nouvelle série, Survivants, où l’on retrouve ses univers graphique et narratif habituels. Tout commence à bord d’un vaisseau spatial, où un équipage d’hommes et de femmes plongés en hibernation reprennent peu à peu le contact avec la réalité en sortant de leur long sommeil. Ils viennent d’atterrir sur une planète dont l’atmosphère est identique à celle de la Terre. Mais leurs premiers pas les confrontent à des créatures étranges dont les motivations ne sont pas forcément pacifiques, tandis que les premières tensions apparaissent entre eux, révélant enjeux de pouvoir et jalousies… Leo entraîne à nouveau son lecteur dans les mondes d’Aldébaran. Mais cette fois, il prend le pari de délaisser ses personnages habituels qui nous sont devenus familiers et de rompre avec le « confort » qui était le sien jusqu’à présent. Que l’on se rassure : on retrouve tout ce qui constitue la personnalité de Leo et les caractéristiques de l’univers d’Aldébaran. Soit un bestiaire toujours aussi fascinant, une description juste et passionnante des relations humaines et un vrai talent de narrateur. Bref, Leo n’a pas fini de nous surprendre et de nous passionner, et l’on attend avec impatience de découvrir le sort qu’il réserve à ces nouveaux protagonistes de sa grande saga d’anticipation… Lien permanent 0 commentaire