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Spécial Noël Beaux Livres : Les loges de Raphaël

Les loges de Raphaël

Les loges de RaphaëlCollectif

  • Beau livre (relié). Paru en 10/2008
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Au Vatican, la décoration des Loges du palais par Raphaël, achevée 1519, a été à l’origine d’un système décoratif imité dans l’europe entière du XVIe au XXe siècle. Diffusé sous le nom de “grotesques”, le décor de ces galeries réalisé par son atelier, sous sa direction, à la demande du pape Léon X, a connu d’innombrables reproductions gravées ou peintes durant trois siècles. Son succès, en son temps, tint à la fantaisie et à la libre interprétation que Raphaêl sut tirer de certains modèles antiques, négligés jusque-là ou encore inconnus parce qu’à peine exhumés de la terre au cours des fouilles archéologiques. 
Depuis son arrivée à Rome en 1508, Raphaël s’est dédié à l’étude de l’antique, surtout de la sculpture. Aux Loges il y intègre celle de la peinture, vue principalement dans les ruines de la Domus Aurea de Néron, que l’on confondait avec le palais de Titus. Ces ruines étaient souterraines et, pour y accéder, on avait l’impression de descendre dans des grottes, si bien que les peintures qui les couvraient furent appelées « grotesques ».
Les documents et témoignages relatifs aux Loges sont peu nombreux. L’architecture devait être terminée dès l’été 1516.> Raphaêl confia à son atelier, à partir de ses cartons, le soin de réaliser un ensemble décoratif gouverné par l”invention graphique, la fantaisie des arabesques, le grouillement des grotesques imitié de l’Antiquité romaine. Tous les motifs qui composent le décor sont autant de poèmes dédiés à Léon X et à son heureux gouvernement. Mais ce qui triomphe surtout, sur les voutes comme sur les pilatres, dans les médaillons comme dans les ornements, c’est un naturalisme enjoué, une chromie pimpante et vive rehaussés par les prestiges illusionnistes de la technique alors inédite des stucs mise au point par son collaborateur et ornemaniste Giovanni da Udine. Cette formule obtenue en mélangeant des éclats du marbre le plus blanc réduits en poudre fine et passés au tamis à de la chaux de travertin blanc permit de rivaliser avec la finesse et la virtuosité des stucs antiques en moulant et répétant à volonté une infinité d’ornements en relief. 
Tout ce répertoire, réalisé en stuc ou à la fresque, qui associe aux sujets bibliqueset de la fable antique, outres le grotesques, les thèmes bachiques ou cinégétiques inspirés de l’Antiquité ou, pour les derniers, des loisirs préférés du pape, est étudié en détail dans cet ouvrage et reproduit avec un grand nombre de détail.

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