Biographie[modifier]
Dernière enfant de Sido (Sidonie Landoy) et du capitaine Colette, celle qui deviendra Colette a vécu une enfance heureuse à Saint-Sauveur-en-Puisaye, gros village de Bourgogne. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d’une nature fraternelle, elle rencontre, adolescente, Henry Gauthier-Villars, surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Willy, auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale. Vite saisi par les dons d’écriture de sa jeune épouse, Willy l’engage à écrire ses souvenirs d’école, qu’il signe sans vergogne de son seul nom. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d’une série de Claudine (La Maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.
Willy est, entre autres, l’amant de Marie-Louise Servat, femme d’Émile Cohl, à qui il donna un fils; Jacques Henry Gauthier-Villars (en réalité le fils de Willy est né avant que celui-ci ne commence à fréquenter Colette - en 1889 - et donc bien avant son mariage avec elle, c'est même en mettant cet enfant en nourrice à Chatillon-Coligny qu'il a commencé à fréquenter Colette). Colette, jalouse et consternée de devoir être enfermée dans un rôle d’épouse bafouée, se libère de plus en plus de cette tutelle. Encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle commence alors une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues suggestives, puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge, au Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906, connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, qui lui a offert la villa Roz Ven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou Natalie Clifford Barney dite « l'Amazone ». Durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d’écrivain. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La Vagabonde, L’Envers du music-hall ou En tournée.
Colette en 1896, par Jacques Humbert
Après son divorce, Colette a une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. Elle rencontre ensuite Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu’elle épouse en 1912 et qui l’engage à donner quelques billets et reportages au journal le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou » (« beau gazouillis » en provençal). À quarante ans, elle joue encore un rôle d’initiatrice à l’amour auprès du fils d’Henry, Bertrand de Jouvenel, dix-sept ans, expérience qui nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe. Pour ce qui concerne Chéri, c'est un fantasme devenu réalité, puisque le livre est publié en 1920 alors que sa conception remonte à 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce d’avec Henry de Jouvenel sera prononcé en 1923. Comme elle le fera pour Willy dans Mes apprentissages, Colette se vengera de son ex-mari dans Julie de Carneilhan.
En juin 1919, Colette, directrice littéraire du journal "Le Matin", contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux-guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée "Mille et un Matins". Colette l'invite dans sa demeure bretonne de Roz Ven àSaint-Coulomb près de Saint-Malo1. En 1921, Léopold Marchand collabore avec Colette à l’adaptation théâtrale de Chéri. il s'occupe de la mise en scène de "Chéri" et joue même un rôle2. En 1923, Léopold Marchand adapte pour le théâtre le roman de Colette "La Vagabonde"3. Colette publiera dans "La Jumelle noire", l'ensemble des critiques littéraires qu'elle réalisa sur les pièces de Léopold Marchand.
Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique l'Enfant et les sortilèges. Elle a été l’amie de la reine Elisabeth de Belgique, de Marguerite Moreno, de Renée Vivien, et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de laBelle Époque, Liane de Pougy.
Elle rencontre son 3e mari, Maurice Goudeket en accompagnant son amie Marguerite Moreno, chez Madame Andrée Bloch-Levalois, au début de l'année 1925.
Pendant l’occupation, Colette séjourna quelques mois chez sa fille en Corrèze dans le village de Curemonte puis revint à Paris avec Maurice Goudeket passer toute la durée de la guerre dans son appartement de la rue de Beaujolais.
En 1945, Colette est élue à l’unanimité à l’Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Les Oeuvres Complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron, créée par Maurice Goudeket. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, celui qu'elle surnomme "son meilleur ami", c'est-à-dire Maurice Goudeket, l’aidera à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954.
Malgré sa réputation sulfureuse et le refus par l’Église catholique d'obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise à Paris4, sa fille repose à ses côtés.
Les enjeux de l'écriture[modifier]
Colette arrive à se démarquer de ses contemporains (Gide, Rolland ou encore Giraudoux) grâce aux sujets qu'elle aborde et seulement grâce à cela car d'un point du point de vue de la forme, elle montre un style épuré mais cependant élevé. Et d'un point de vue courant littéraire, elle se situe dans la norme car elle fait partie de ces romanciers régionalistes qui se sont imposés durant l'entre-deux-guerres, Colette daguerréotypait avec beaucoup de justesse sa région natale qu'était la Bourgogne5.
Une attention de plus en plus précise à la justesse des mots, notamment lorsqu’ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l’homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture.
L'écriture de Colette est également plus complexe et moderne qu'elle ne semble le laisser supposer au premier abord. En 1999, Serge Doubrovsky qui est l'inventeur du terme moderne d'autofiction - qu'en dernier ressort il appréhende comme une variante de l'autobiographie - considère d'ailleurs, à juste titre, Colette comme une pionnière illustrant sa conception :
« On découvre quand même chez Colette, un livre qui s'appelle La Naissance du Jour qui a paru en 1928 et qui, à l'origine, portait sur son péritexte le sous-titre roman. Et dans le roman de Colette, La Naissance du Jour, on trouve un personnage de femme âgée qui s'appelle Colette. Ensuite, on apprend qu'elle a écrit les Claudine. Bref, elle s'est mise en scène comme le personnage d'un roman écrit par Colette sur Colette »6.
Colette et la Belgique[modifier]
Colette et la Belgique est une longue histoire. En effet son grand-père combattit à Waterloo, son oncle fut directeur des casinos d'Ostende et surtout, sa mère, Sidonie Landoy dite «Sido», qui à la mort de ses parents ira rejoindre ses frères journalistes en Belgique et plus précisément à Bruxelles où elle vécut de longues années.
Contre toute attente Sido découvrira et partagera la vie d'artistes en vue: peintres, écrivains et musiciens. Mais elle se voit résignée au mariage car elle est sans dot et sans métier et repart dans l'Yonne. Cependant elle n'oublia pas la Belgique et conta ses charmes à sa fille, Colette. Dans les Lettres à Missy, Colette fait plusieurs fois mention de ses passages à Liège ou à Bruxelles où elle se rendait lors de ses tournées et séjournait notamment à « l’hôtel Métropole» à Bruxelles qui existe encore de nos jours.
Le 14 mai 1909, lors de la tournée Claudine à Paris, Colette fera étape à Liège et s'y plaira beaucoup, elle dira que « Liège est la plus française des villes belges ». (NB: elle dit ça car à l'époque s'y trouvaient des magasins comme « Grand Bazar » qui existaient également à Paris et d'autres formes de commerce typiquement français).
Elle séjournera aussi plusieurs fois à Bruxelles notamment du 4 au 17 février 1910 où elle présente « La chair » (pièce qui fera scandale car Colette y parait dévêtue) de Georges Wague aux « Folies-Bergère » qu'elle inaugurera alors que les travaux ne sont pas encore achevés, le 4 février. Dans son édition du 6 février le journal Le Soir relate cet événement avec un grand engouement pour les comédiens : « La pantomime La Chair qui a eu un grand succès à Paris et sur laquelle M. Chantrier a écrit une musique charmante, a été interprétée avec conviction par Colette Willy, Christine Kerf et Georges Wague ».
Connu à cette époque-là sous le pseudonyme « Sim », Georges Simenon (1903 – 1989) était, à seize ans, rédacteur de La Gazette à Liège. Mais c’est en 1922, âgé de dix-neuf ans, qu’il se rend à Paris où naquirent les premiers contacts avec Colette, directrice littéraire du journal « Matin ». Il travaille comme secrétaire chez l’écrivain Binet-Valmer et commence à lui envoyer des textes. Dans un premier temps, Gabrielle les refusera tous. Pourtant, « la petite idole » retient enfin son attention malgré le scepticisme quant à son écriture. En effet, elle le jugera trop littéraire et lui conseillera de ne pas faire de la littérature. Simenon ne le comprit pas directement mais essaya tout de même d’opter pour une écriture plus simple. Le 27 septembre 1923, la romancière accepte finalement de le publier et suivront quelque soixante-neuf textes sous différents pseudonymes. Ce n’est qu’en 1930 qu’apparaît pour la première fois le « Commissaire Maigret », le succès est au rendez-vous et Simenon n’oubliera jamais ses conseils précieux. Plus tard, ses dires qualifieront les commentaires de la romancière des plus utiles qu’il ait reçus. Lorsque Colette fût primée à l’Académie Goncourt, le 2 mai 1944, elle reçut une lettre de Simenon la félicitant. Elle y répondit : « Cher Simenon, merci. Tout le monde est si gentil que je n’ai plus de papier à lettres ! Je viens de lire "La fuite de monsieur monde ". Cette profonde tristesse de vos héros me frappe beaucoup. Une grande poignée de main. »
L’Académie royale de langue et littérature françaises fut créée en 1920 par le roi Albert Ier. En 1935, les membres procèdent à un vote afin d’y élire un nouveau membre étranger ressortissant de n’importe quel pays francophone. En effet, la Comtesse de Noailles est décédée et ils doivent désigner un suppléant. L’honneur fut reçu par Colette et la décision approuvée par le roi Léopold III malgré les reproches de son commerce esthétique et sa relation avec Mathilde de Morny dite Missy. Même sa tendre amie, la reine Elisabeth, mère du roi Léopold III, ne l’oublia pas et lui envoya une lettre de félicitations.
Colette rencontra la reine des Belges en novembre 1931. Elle rapportera sa rencontre dans Paris-soir, le 13 octobre 1938, alors qu’elle était membre de l’Académie royale de langue et littérature françaises. Elle y décrivit la beauté de la jeunesse persistante de cette reine-artiste. Dès lors, leur amitié durera jusqu’à la mort de la romancière française. Colette reçut l’honneur d’accueillir la reine, le 2 avril 1946, après avoir été élue à l’Académie Goncourt. Par ce souvenir inoubliable, les rôles s’inversèrent et elle en était fière et heureuse. Mais ce ne fut pas la dernière visite de la reine de Belgique. En effet, alors qu’elle commençait à avoir certaines difficultés à marcher dues à son arthrite, la reine se rendit à plusieurs reprises à son chevet. Toutefois, si elle ne pouvait rendre visite à Gabrielle, elle lui envoyait des lettres et des présents tels que du miel de Laeken, une photo dédicacée, du tilleul, et des promesses de visite. Comme promis, la reine revint le 10 mars 1949 avec du miel d’acacias et resta bavarder. C’est lors de ces retrouvailles que Colette offrit son unique exemplaire de « Pour un herbier ». Quatre jours plus tard, elle décrivit la reine Elisabeth dans "Les Lettres aux Petites Fermières" : « C’est une des rares créatures qui inspirent le dévouement, tant elle est prodigue d’elle-même . » De même que pour la reine, l’écrivain comptait parmi les amis particuliers de la reine. Elle mourut le 3 août 1954 et l’Etat français organisa ses funérailles. De l’autre côté de la frontière, c’est le 14 novembre de la même année qu’un hommage fût rendu à Colette au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. Parmi les invités, la reine Elisabeth et le mari de la défunte étaient présents. Jean Cocteau remplaça la romancière à l’Académie royale de langue et littérature françaises, la reine de Belgique était également présente à cet évènement.
Œuvres[modifier]
- 1900-1903 : Claudine
- 1904 : Dialogues de bêtes
- 1907 : La Retraite sentimentale
- 1908 : Les Vrilles de la vigne
- 1909 : L'Ingénue libertine
- 1910 : La Vagabonde
- 1913 : L'Entrave
- 1913 : L'Envers du music-hall
- 1916 : La paix chez les bêtes
- 1917 : Les heures longues
- 1918 : Dans la foule
- 1919 : Mitsou ou Comment l’esprit vient aux filles
- 1920 : Chéri
- 1922 : La Chambre éclairée (recueil de textes publiés dans la presse à la fin de la Première Guerre mondiale)
- 1922 : La Maison de Claudine
- 1923 : Le Blé en herbe
- 1924 : La Femme cachée
- 1926 : La Fin de Chéri
- 1926 : Le fanal bleu
- 1928 : La Naissance du jour
- 1929 : me
- 1930 : Sido
- 1932 : Le Pur et l'Impur
- 1933 : La Chatte
- 1934 : Duo
- 1936 : Mes apprentissages
- 1937 : Bella-Vista
- 1938 : La Jumelle noire (quatre tomes de recueil de critiques littéraires et cinématographiques : tome I (1934), tome II (1935), tome III (1937), tome IV (1938))
- 1939 : Le Toutounier (suite de Duo)
- 1940 : Chambre d'hôtel
- 1943 : Le Képi
- 1943 : Nudité
- 1944 : Gigi
- 1946 : L'Étoile Vesper
- 1941~ : Julie de Carneilhan
- 1941 : Journal à rebours
- 1944 : Paris de ma fenêtre
- 1949 : Le Fanal bleu
- 2010 : Colette journaliste : Chroniques et reportages (1893-1945), inédit
Biographies[modifier]
Tombe de Colette au Père Lachaise
- 1978 : Michèle Sarde, Colette, libre et entravée, Paris, Seuil,
- 1985 : Geneviève Dormann, Amoureuse Colette, Paris, Albin Michel
- 1990 : Herbert Lottman, Colette, Paris, Fayard,
- 1997 : Claude Francis et Fernande Gontier, Colette, Paris, Perrin,
- 1999 : Michel Del Castillo, Colette, une certaine France, Paris, Stock,
- 1999 : Claude Pichois et Alain Brunet, Colette, biographie critique, Paris, de Fallois,
- 2004 : Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet)
- 2008 : Madeleine Lazard, Colette, Paris, Gallimard,
Études critiques[modifier]
- 1972 : Marcelle Biolley Godino, L'homme-objet chez Colette, Ed. Klincksieck.
- 1981 : Europe, novembre-décembre
- 1989 : Michel Gauthier, La Poétique de Colette, Paris, Klincksieck,
- 1990 : Marie-Christine et Didier Clément, Colette gourmande, Albin Michel,
- 1990 : Marie-Christine Bellosta, «Colette», L’Hymne à l’univers, Paris, Belin,
- 1992 : Lynne Huffer, Another Colette : The Question of Gendered Writing, Ann Arbor, University of Michigan Press,
- 1992 : Marie-Françoise Berthu-Courtivron, Espace, demeure, écriture. La Maison natale dans l’œuvre de Colette, Paris, Nizet,
- 1993 : M.-F. Berthu-Courtivron, Mère et fille : l’enjeu du pouvoir. Essai sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, Droz,
- 1993 : Carmen Boustani, L’Écriture-corps chez Colette, Villenave d’Ornon, Fus-Art, ; 2000 (Bibliothèque d’Études féministes)
- 1995 : Jacques Dupont, Colette ou l’univers concentré, essai, Paris, Hachette Supérieur, (portraits littéraires)
- 1997 : Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l’authentique, Paris, PUF, (écrivains)
- 1999 : Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l’écriture, Rennes, Presses Universitaires de Rennes ; Régine Detambel, Colette, comme une Flore, comme un Zoo, un répertoire des images du corps, Paris, Stock,
- 2002 : Julia Kristeva, Le Génie féminin 3, Colette, Paris, Fayard,
- 2004 : Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet) ; Sabine Dewulf, Les jardins de Colette, parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, Le Souffle d'Or ; Marine Rambach, Colette pure et impure — Bataille pour la postérité d'un écrivain, éditions gaies et lesbiennes ; Jeanne Augier, Colette et la Belgique, Bruxelles, Racine ; Albine Novarino et Béatrice Mandopaulos, Colette ou la saveur des mots, Paris, Ed. Milan
- 2008 : Stéphanie Michineau, L'Autofiction dans l'oeuvre de Colette, Paris, Publibook,
- 2009 : Colette. Lettres à Missy, édition présentée et annotée par Samia Bordji et Frédéric Maget, Paris, Flammarion,
Au théâtre[modifier]
- 1906 : Pan de Charles Van Lerberghe, mise en scène Aurélien Lugné-Poë, Théâtre Marigny
- 1925 : Chéri, avec Colette, Maurice Lagrenée et Marguerite Moreno, Théâtre Daunou
- 1965 : Gigi, mise en scène Jean-Michel Rouzière, avec Muriel Baptiste, Philippe Dehesdin, Paul Guers, Jacqueline Ricard, Renée Saint-Cyr, Alice Tissot, Théâtre du Palais-Royal
Adaptations[modifier]
- Cinéma
- 1917 : Claudine à l'école
- 1917 : Claudine en ménage
- 1917 : Claudine s'en va
- 1918 : La Vagabonde (La vagabonda)
- 1937 : Claudine à l'école
- 1949 : Gigi
- 1950 : Julie de Carneilhan
- 1950 : Minne, l'ingénue libertine
- 1950 : Chéri
- 1954 : Le Blé en herbe
- 1956 : Mitsou
- 1958 : Gigi
- 2009 : Chéri de Stephen Frears avec Michelle Pfeiffer
- Scénario
- 1934 : Lac aux dames de Marc Allégret
- 1935 : Divine de Max Ophuls
- Télévision
- 1962 : Chéri (téléfilm)
- 1978 : Claudine à l'école (téléfilm)
- 1978 : Claudine à Paris (téléfilm)
- 1978 : Claudine en ménage (téléfilm)
- 1978 : Claudine s'en va (téléfilm)
- 1980 : La Naissance du jour (téléfilm)
- 1990 : Julie de Carneilhan (téléfilm)
- 2004 : Colette, une femme libre de Nadine Trintignant avec Marie Trintignant
- Théâtre
- 1953 : Le Ciel de lit de Jan de Hartog, Théâtre de la Michodière
- 2010 : Mitsou de Cécile Jaquemet, Cave Poésie
Notes et références[modifier]
- ↑ Colette et Léopold Marchand [archive]
- ↑ Adaptation théâtrale de Chéri par Léopold Marchand [archive]
- ↑ Liaison épistolaire entre Colette et Léopold Marchand, page 8 [archive]
- ↑ Son tombeau (un livre ouvert) fut conçu par l’architecte Jean-Charles Moreux.
- ↑ Benoît Denis, Histoire de la littérature, XIXème au XXIème, Presses de l'ULG, Liège, 2009
- ↑ Alex Hugues, Entretien avec Serge Doubrovsky, à l'occasion de la parution de Laissé pour conte, en janvier 1999
Liens externes[modifier]
Sur les autres projets Wikimédia :
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- « Colette », sur Wikiquote (recueil de citations)
- Centre d’étude Colette
- 33 jardins décrits par Colette
- Sidonie Gabrielle Colette
- Page sur l'écrivain
- Le cinéma et Colette
- Emission FR3 (1984) en hommage à Colette (doc. INA)
- Quelques feuillets manuscrits du bracelet à la Nationale bibliotheek van Nederland et paru dans le journal Le Matin du 30 décembre 1922 page 4.
- "Colette aujourd'hui", Les Nouvelles littéraires du 29 janvier 1973 par Christian Chabanis
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Colette